LA CORSE EN 500 PAGES

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Aléria - Aleria

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L’antique capitale de la plaine orientale fut fondée au VIème siècle avant notre ère par les phocéens, qui la baptisèrent Alalia. Par sa situation, elle devint rapidement un enjeu important dans l’occupation du territoire. Elle fut conquise par les romains, qui en firent la capitale de la Corse en 259 av. JC. Colonie militaire sous Scylla, Auguste en fera le plus grand port de Corse, aussi bien pour le commerce que les armées. L’essentiel des infrastructures se situe alors sur l’étang de Diana. Alalia est une ville marchande très prospère, qui compte environ 20 000 habitants, et tire ses richesses du commerce du blé cultivé dans la plaine.

   Cependant, comme le reste de la plaine, Aleria sera ravagée par les incursions barbares du Vème siècle, qui ne laissèrent que des ruines. Le terrain marécageux aura vite fait d’envahir la ville, dont une partie disparaîtra sous les flots. La malaria, venue de ces incursions, envahit la plaine, qui devient insalubre et pousse les populations à se replier vers l’intérieur.  

   Au Moyen-Âge, on assiste à l’émergence d’une série de mythes sur Aleria. Une légende parle d’un pêcheur de l’étang de Diana qui avait deux filles, Alalia l’orgueilleuse et Diana la réservée. La première épousa un riche Romain, la seconde resta avec son père, qui lui confia un trésor caché dans l’étang. Alalia l’apprit et envoya ses serviteurs voler le trésor ; alors, une catastrophe s’abattit sur la ville, qui disparut engloutie par les flots. Le mythe demeura très populaire à la Renaissance également, et les ruines devenues légendaires attirèrent les érudits.

Aleria ne renaîtra que sous l’occupation par les génois, qui voient en lui un point de pénétration non négligeable vers l’intérieur de la plaine. La construction du fort débute en 1484, et sera finie en 1570, où il prend la forme que nous lui connaissons actuellement. Les troupes paolines le prendront en 1730, et Théodore de Neuhoff y débarquera en 1736, où il se fera proclamer roi de Corse.

Les ruines resteront mythiques pendant toute la période moderne, et de nombreuses légendes circulent à leur sujet. La cité perdue ne sera redécouverte qu’au XXème siècle, entre 1920 et 1951. Seule une infime partie de l’immense cité a été mise à jour, et les fouilles continuent encore aujourd’hui.

Le site se situe près de la tour de Matra ; on y a dégagé ce qui était le centre de la ville. On peut y voir le forum, les thermes, une partie des temples, la porte prétorienne et le capitole. Le musée Jérôme Carcopino, du nom de l’historien à l’origine des fouilles, expose dans le fort de Matra un grand nombre d’objets trouvés sur le site. On y trouve de nombreux objets de la vie quotidienne, mais aussi des armes, des poteries et de la monnaie, qui rappellent le rôle économique du port sous l’Antiquité et ses échanges avec les grecs, les étrusques et les phocéens. Sur certaines poteries étrusques, on trouve d’étranges personnages ailés ressemblant étonnamment à des anges ; cependant, le mystère qui les entoure n’a pas encore été percé.

   A côté du musée, on peut visiter l’église Saint Marcel, qui possède une belle porte sculptée. Parfois, on peut assister à des conférences très intéressantes sur la théologie. L’église aurait été fondée par Ugo Colonna, héros mythique qui aurait délivré la région des envahisseurs maures. Tous les ans à Aleria, la moresca, un spectacle son et lumière, reconstitue cet épisode de l’histoire.

   Au nord d’Aleria se trouve l’étang de Diana, qui abritait l’ancien port. Ses 600 hectares servent aujourd’hui à la conchyliculture, et ses moules et huîtres sont très appréciées. Elles l’étaient déjà à l’époque romaine. Au centre de l’étang, se trouve l’île des pêcheurs,  formée à partir de coquilles d’huîtres fossilisées, dont certaines datent de l’Antiquité . Cette île s'est construite au fil du temps avec les valves  plates de ces mollusques que l'on jetait tout le temps au même endroit. La chair des huitres  était marinée et envoyée  à Rome pour  les élites romaines qui en étaient  trés friandes .

    Certaines légendes parlent de toits de l’ancienne cité, que l’on pourrait apercevoir dans certaines conditions. L’île Sainte Marie, quant à elle, est dite hantée. En effet, on y enterrait les condamnés à mort et ceux qui n’avaient pas reçu les sacrements. L’église de l’île est décorée d’ossements humains et ses bas reliefs représentent des créatures mythologiques. Autrefois, les habitants de la région évitaient de s’en approcher. 

Au sud, l’étang d’Urbino possède aussi un élevage conchylicole, et est un site protégé. Les deux étangs possèdent un restaurant permettant aux visiteurs de déguster les produits de la pêche.  

Aujourd'hui Aléria est une petite cité, en pleine expansion dont le cœur s'est déplacé, au nord de la cité antique et médiévale, ses activités sont liées au développement touristique, ainsi qu'a ses vins qui  
commencent à être connus dans le monde entier.

 Tout connaitre et savoir sur Aleria : 

Office de Tourisme d'Aleria - (Casa Luciani) - 20270 Aléria
Téléphone : 04.95.57.01.51 - Fax : 04.95.57.03.79
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