Village de caractère niché au creux de deux vallées, Bustanicu est formé de deux hameaux. C’est de là que partit la révolte contre les génois en 1729. Jean-Claude ROGLIANO, dans ses Contes et légendes de Corse, relate cet épisode. En ce temps là, les collecteurs d’impôts faisaient le tour des villages et semaient la terreur chez les habitants. Les envoyés de Gênes étaient en effet connus pour leurs manières fort peu aimables. A Bustanico vivait un vieil homme surnommé Cardone. Arrivé devant le collecteur d’impôt, il s’avéra qu’il lui manquait un demi sou. Le lieutenant ne voulu rien savoir, et exigea la somme complète sous deux jours. Les villageois, pris de colère en apprenant le sort fait au vieillard se révoltèrent, et c’est ainsi que débuta une guerre qui devait durer quarante ans.
Son église paroissiale « San Cesario » du XVIII, est construite sur d’anciennes fondations médiévales.Possédant un riche patrimoine religieux bancs ouvragés, fresques et tableaux. Remarquable, un Christ en bois sculpté du XVIII au visage étonnamment expressif, on ignore l’auteur.
Chaque année le 13 juin, est fêté la St Antoine dans la chapelle d’origine romane datant du XV qui se trouve au nord ouest du village.
Sous l’égide de la municipalité, les habitants du canton se réunissent pour entendre la messe en corse, et ensuite partager un grand repas champêtre. Avant la procession la bannière du saint est mise aux enchères. L’acquéreur l’offre a sa bien aimé. L’argent ainsi récolté sert à l’entretien de l’ensemble des chapelles. Après la procession les convives partent avec un morceau de ruban porte bonheur. Le village comme beaucoup de villages de Corse célèbre la vierge le 8 septembre.
Bustanico est aussi un village très réputé par ses produits traditionnels (Charcuterie, Miel, Fromages), qui ont une grande renommée dans toute l'île.
Tout récemment vient de rouvrir le bar hôtel restaurant "U LICCEDU" situé au hameau de Soprano.
Face a une vue imprenable sur les montagnes Corses, vous dégusterez une cuisine traditionnelle qui attire toujours les amateurs.
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